Introduction
La répression en Algérie ne se limite pas aux arrestations et aux procès inéquitables. Les activistes pacifiques et les défenseurs des droits humains sont souvent soumis à des actes de torture et à des mauvais traitements pendant leur détention. Ces pratiques, systématiques et impunies, visent à briser la résistance des opposants et à dissuader toute forme de contestation.
Les cas emblématiques de torture
Plusieurs cas illustrent l’usage de la torture comme outil de répression en Algérie. Walid Nekiche, un étudiant arrêté lors d’une manifestation pacifique, a été torturé et humilié pendant sa détention. Sami Dernouni, un activiste du Hirak, a subi des sévices physiques et psychologiques, notamment des décharges électriques et des simulacres de noyade. Ces actes de torture sont souvent commis dans des centres de détention secrets, comme la caserne Antar, tristement célèbre pour ses pratiques brutales.
L’impunité des auteurs
Malgré les plaintes déposées par les victimes et leurs avocats, les auteurs de ces actes de torture jouissent d’une impunité totale. Les juges ignorent souvent les allégations de torture et refusent d’enquêter sur ces violations graves des droits humains. Cette impunité renforce le sentiment d’injustice et de désespoir parmi les activistes et la société civile.
Conclusion
La torture et les mauvais traitements en Algérie sont des outils de répression utilisés pour intimider et punir les opposants au régime. La communauté internationale doit exiger des enquêtes indépendantes sur ces violations et soutenir les victimes dans leur quête de justice.